Des médias ont suggéré que Seyed Hichem Safieddine pourrait être choisi comme secrétaire général du Hezbollah en remplacement du martyr combattant Seyed Hassan Nasrallah. Après l’assassinat de Seyed Hassan Nasrallah, secrétaire général, par Israël lors d’un raid aérien le 27 septembre sur la banlieue sud de Beyrouth, le nom de Safieddine a émergé comme le successeur potentiel pour diriger le parti et ses institutions.
Hichem Safieddine, un chef militaire et politique du Hezbollah libanais, est né en 1964 dans le sud du Liban. Il a reçu son éducation dans les séminaires chiites en Irak et en Iran. Il a rejoint le parti dès ses débuts et a occupé des postes élevés.
Naissance et Origines
Hichem Safieddine est né en 1964 dans le village de Deir Qanoun Al-Nahr, dans le sud du Liban, au sein d’une famille chiite bien connue de la région. Il est le cousin germain de Hassan Nasrallah.
Ce qui attire l’attention dans la relation entre Safieddine et Nasrallah, outre leur lien de parenté, est leur ressemblance physique, dans la voix et l’apparence, ainsi que leur prononciation marquée du son « r ».
La famille Safieddine est connue dans les domaines politique et religieux, ayant produit plusieurs érudits chiites et politiciens, dont l’un des plus éminents est Mohamed Safieddine, député parlementaire dans les années 1960 et 1970.
Safieddine a fait ses études, avec Nasrallah, dans les Hawza à Najaf en Irak et à Qom en Iran dans les années 1980. Il s’est marié en 1983 avec la fille de Mohamed Ali Al-Amin, membre du Conseil législatif du Conseil Islamique Chiite au Liban.
En 2020, son fils Reda s’est marié avec Zainab, la fille du commandant de l’unité Qods des Gardiens de la Révolution iranienne, le général Qassem Soleimani, qui a été assassiné par les forces américaines à Bagdad le 3 janvier 2020.
Expérience politique et militaire
En 1994, le Hezbollah a rappelé Safieddine de Qom pour lui confier des responsabilités politiques et militaires, notamment parce qu’il faisait partie des trois protégés d’Imad Mughniyeh, ancien dirigeant du parti, qui les préparait à assumer des responsabilités : Nasrallah, Safieddine et Nabil Farouk.
Après son retour de Qom, Safieddine a pris la tête du Conseil exécutif du Hezbollah, une sorte de gouvernement du parti, devenant ainsi responsable de la mise en œuvre des politiques internes et du développement de la structure administrative du parti, ainsi que de la supervision des institutions du Hezbollah.
Safieddine est devenu de fait le numéro deux après Nasrallah et l’un des principaux responsables du parti actifs dans la branche militaire, en plus de ses responsabilités au sein de la branche politique exécutive.
En 2017, les États-Unis l’ont inscrit sur leur liste des « terroristes » et lui ont imposé des sanctions économiques en 2018, incluant la confiscation de ses biens et comptes, ainsi que l’interdiction de toute transaction financière avec lui.
L’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats l’ont également inscrit sur leurs listes de « terroristes », aux côtés de plusieurs autres dirigeants du Hezbollah.
Selon certains rapports, Nasrallah, après avoir pris connaissance d’un complot israélien visant à l’assassiner en 2008, aurait recommandé que Safieddine soit son successeur en cas d’assassinat.
Postes et responsabilités
– Nommé à la tête du Hezbollah à Beyrouth en 1994.
– A pris la tête du Conseil de la Résistance chargé de l’activité militaire du parti en 1995.
– Devient membre du Conseil de la Choura en 1998.
– Promu à la tête du Conseil exécutif et devient le numéro deux du parti en 1998.
– A pris la tête du Conseil Jihadiste (la plus haute instance de l’organisation militaire du parti).
– En novembre 2010, il a été choisi comme commandant militaire de la région sud.