Le discours de M. Bassolma Bazié, prononcé au nom du Capitaine Ibrahim Traité, Chef d’État Burkinabé, lors de la 78ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2023, met en avant plusieurs points importants concernant la situation en Afrique, en particulier dans la région du Sahel, et les relations avec la France.
L’Alliance des États du Sahel (AES) : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont signé l’Alliance des États du Sahel pour sécuriser leurs pays, en se basant sur le traité révisé de l’autorité de développement intégré de la Région du Liptako-Gourma.
Critique de la démocratie électoraliste : M. Bazié exprime des réserves sur la démocratie électoraliste, qu’il voit comme un moyen de contrôle de l’Afrique par des dirigeants corrompus. Il insiste sur le besoin d’un leadership politique adéquat pour le bonheur des peuples africains.
L’émancipation totale : Le discours appelle à l’émancipation totale des peuples africains et au véritable progrès social, en rompant avec les chaînes d’aliénation économique et sécuritaire, y compris les accords secrets avec la France.
Opposition à la politique française : Le discours exprime une opposition à la politique française en Afrique, notamment en ce qui concerne le Franc CFA, les préférences pour les entreprises françaises, et le rôle de la France dans la formation des officiers militaires africains.
Causes des coups d’État : M. Bazié souligne que les coups d’État sont souvent le résultat de la mauvaise gouvernance et des tripatouillages constitutionnels visant à prolonger les mandats présidentiels. Il appelle à la lutte contre ces causes fondamentales.
Violation du droit international : Le discours mentionne la violation du droit international par la France en refusant le rapatriement de son ambassadeur récusé au Niger.
Importance de la culture : M. Bazié souligne l’importance de la culture en tant que moteur d’équilibre familial, communautaire et national, et dénonce l’interdiction des artistes sahéliens en France.
Pillage des ressources : Le discours accuse la France de contribuer au chômage et à la migration en Afrique en pillant ses ressources.
En fin de discours, M. Bazié exprime sa gratitude envers les peuples du monde et les personnalités qui soutiennent le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans leur quête d’émancipation, de dignité, d’honneur, de liberté, d’égalité, de prospérité, de justice et de paix.