L’Iran salue la position du Nicaragua de mettre fin à ses relations diplomatiques avec le régime génocidaire d’Israël pour ses crimes dans la bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baqai, considère l’initiative adoptée par le Nicaragua de rompre les relations diplomatiques avec Israël comme un mécanisme pour « prévenir et traiter le génocide israélien » dans la bande de Gaza.
La rupture des relations avec Israël « montre l’engagement du Nicaragua envers les principes du droit international, la Charte des Nations Unies et les documents internationaux liés à la prévention et à la lutte contre le génocide », a-t-il soutenu.
Le responsable iranien a considéré comme « louable » la mesure prise par Managua visant à condamner clairement les crimes israéliens à Gaza et au Liban. Il a également insisté sur la nécessité pour d’autres pays de se joindre à la campagne visant à rompre les liens avec Israël.
De même, le porte-parole iranien a salué la déclaration publiée par le gouvernement nicaraguayen dans laquelle il insiste sur le fait qu’Israël est « un ennemi de l’humanité » et « une menace à la paix et à la sécurité dans la région et dans le monde ».
En outre, il a déclaré que cette position courageuse du gouvernement du Nicaragua a été adoptée après que d’autres pays d’Amérique latine, comme la Bolivie et la Colombie, ont rompu leurs relations avec le régime israélien. Cette mesure peut être « un exemple pour d’autres pays dans le cadre du respect de leurs obligations juridiques et morales contre l’occupation et le génocide perpétré par Israël », a-t-il souligné.
Vendredi, la vice-présidente du Nicaragua, Rosario Murillo, a rapporté que le président Daniel Ortega avait donné l’ordre de se conformer à la demande de l’Assemblée nationale de rompre les liens avec Tel-Aviv.